Le digramme (deux graphèmes, deux lettres, représentant un phonème unique)"œu" français se prononce [ø] ou [œ].
La ligature "œ" se prononce:
– Comme un « é » dans : Œdipe, œdipien, œdème, œnologie, œnologue, cœlacanthe, cœlentéré, cœnure (ou cénure), cœnogénèse (ou cénogénèse), cœcal, cœcum, cœcotomie, cœlope, cœnogone, cœlogène, cœsium, cœlostat (ou cælostat), fœtus. Ces noms sont d'origine grecque, ils étaient formés avec une double voyelle [oi] et ils sont passés par une transcription latine. Certains d'entre eux possèdent une double graphie avec réduction du digramme. Les noms qui commencent par la séquence cœ- se prononcent [sé] comme si le « c » n'avait pas besoin de cédille du fait de la présence du digramme notant une seule voyelle.
– Comme un « eu » dans : bœuf, chœur, cœur, œuf, mœurs, nœud, œil, sœur, vœu. Les mots de la famille de cœur : écœurer, écœurement, cœursage, cœurse, rancœur. Ces mots sont d'origine latine, la lettre « o » est étymologique, elle a été ajouté à la Renaissance pour indiquer la filiation de ces mots avec les dérivés d'origine savante : bovin, choral, cordial, ovaire, moral, nodosité, oculaire, sororal, voter. Un autre argument a joué en faveur de cette écriture, celui de la longueur des mots. En effet, les monosyllabes nécessitaient selon les théories de Sylvius l'emploi de quatre ou cinq lettres afin d'obtenir un mot suffisamment lisible par l'œil. Ainsi le mot « uef » devint-il « œuf » (avec changement de la convention pour noter la voyelle « eu »). Toutefois, cela n'affecta pas tous les mots où une telle réfection étymologique aurait été possible : dueil > deuil (latin dolore), fueil > feuille (folium).
La ligature "œ" se prononce:
– Comme un « é » dans : Œdipe, œdipien, œdème, œnologie, œnologue, cœlacanthe, cœlentéré, cœnure (ou cénure), cœnogénèse (ou cénogénèse), cœcal, cœcum, cœcotomie, cœlope, cœnogone, cœlogène, cœsium, cœlostat (ou cælostat), fœtus. Ces noms sont d'origine grecque, ils étaient formés avec une double voyelle [oi] et ils sont passés par une transcription latine. Certains d'entre eux possèdent une double graphie avec réduction du digramme. Les noms qui commencent par la séquence cœ- se prononcent [sé] comme si le « c » n'avait pas besoin de cédille du fait de la présence du digramme notant une seule voyelle.
– Comme un « eu » dans : bœuf, chœur, cœur, œuf, mœurs, nœud, œil, sœur, vœu. Les mots de la famille de cœur : écœurer, écœurement, cœursage, cœurse, rancœur. Ces mots sont d'origine latine, la lettre « o » est étymologique, elle a été ajouté à la Renaissance pour indiquer la filiation de ces mots avec les dérivés d'origine savante : bovin, choral, cordial, ovaire, moral, nodosité, oculaire, sororal, voter. Un autre argument a joué en faveur de cette écriture, celui de la longueur des mots. En effet, les monosyllabes nécessitaient selon les théories de Sylvius l'emploi de quatre ou cinq lettres afin d'obtenir un mot suffisamment lisible par l'œil. Ainsi le mot « uef » devint-il « œuf » (avec changement de la convention pour noter la voyelle « eu »). Toutefois, cela n'affecta pas tous les mots où une telle réfection étymologique aurait été possible : dueil > deuil (latin dolore), fueil > feuille (folium).
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